Contes cruels aux
pays d'Orochimaru et d'Anko
Auteur
: gossip Coco
Fandom : Naruto de Masashi Kishimoto, Alice aux pays des merveilles de L. Caroll, Miyuki-chan in the Wonderland de Clamp
Genre
: Cross, Angst,
UA, délire sombre et torturé, sans doute un peu de yaoi/yuri,
quelques paragraphes en POV d'Oro, Death.
Rating
: euh... on va mettre un rating assez élevé… disons entre un PG -13 et un
bon R
Pairing : Oro x Anko, et plein d'autres sans doute à venir...
Disclaimer
: Les persos ne sont pas à moi, je les emprunte pour faire mumuse mais je
ne reçois aucun profit pécunier.L'univers est très
largement inspiré de celui crée par Lewis Caroll.
Avertissement
: Attention, délire complet. Mais qui dit délire, ne dit pas humour, enfin
plus chez moi, enfin pas trop en ce moment. Vous comprendre vite pourquoi...
Résumé
: Anko revoit son ex petit ami, Orochimaru,
qui l'emmène dans un monde étrange...
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Partie 1 : Entre
rêve et réalité
Chapitre 1 :
Un jour, une petite
fille suivit un lapin blanc dans un terrier, dit-on. Pas pour moi.
Le sirop lui sembla drôlement acide
et Mitarashi Anko fit une
grimace en le buvant. Et il n'y avait pas que le sirop qui était indigeste, le
groupe de musique qui animait la soirée étudiante était plutôt ennuyeux. Elle
soupira. Sa copine Koichi Tsunade
la regarda sembla excédée.
"T'es
déprimante à la fin! S'écria t-elle. Mais amuse-toi un peu!
-Mais...
Mais je m'amuse!
-Tu
parles! Fais comme Kurenaï, vas danser!"
Anko jeta un coup d'oeil à sa seconde copine qui se
trémoussait sur la piste avec un de leurs camarades de fac, Sarutobi
Asuma, un type qu'Anko
jugeait mal sapé, mal rasé, mal tout quoi, bref, un mec pas terrible terrible. Qu'est-ce que Kurenaï
pouvait lui trouver, à Smoking-man, comme le
surnommait Anko?
Elle haussa les épaules ; danser
n'était pas son truc, enfin, pas avec n'importe qui. Elle repensa à son ex
petit copain, Orochimaru, qui dansait bien, avait la coolitude incarnée et qui savait comment tout obtenir,
avant de secouer la tête. C'était du passé. Trois ans qu'Orochimaru
avait disparu inexplicablement, laissant même ses fringues et sa brosse à dent
dans le studio de la jeune femme. Ses amies ne la connaissaient pas à l'époque
et ignoraient cette histoire. Elles s'étonnaient bruyamment du célibat de la
jeune femme qu'elles jugeaient pulpeuse et attirante. Mais Anko
refusait de se trouver un petit copain, elle n'arrivait pas à oublier Orochimaru qu'elle aimait toujours malgré la colère qui
continuait à gronder dans son coeur.
"Anko,
fit Kurenaï, la sortant de ses souvenirs, il y a un
mec qui arrête pas de te mater depuis tout à l'heure. C'est Maito
Gaï, un élève de troisième année."
Anko fit une moue dubitative, ce mec l'agaçait, il
n’arrêtait pas de lui envoyer des fleurs, des mots doux, se croyait beau avec
son sourire Colgate, bref, encore plus looser qu'Asuma.
"Arrêtez
de vouloir me caser à tout prix, c'est énervant.
-Allez,
tu es plutôt mignonne, tu vas pas rester vieille fille toute ta vie, quand
même.
-C'est
bon, râla la jeune femme.
-En
plus, t'as du succès auprès des hommes, Gaï, Kakashi, et j'en passe et des meilleures. La taquina Tsunade.
-Si
tu veux, je te les laisse."
Ses
amies soupirèrent de désespoir.
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Je la vois, elle est là, toujours
fidèle à elle-même. Les sourcils froncés, l'air sévère d'une étudiante en
droit, les mêmes traits dessinant son visage. Les mêmes yeux mais pas tout à
fait le même regard. Plus dur. Plus sombre. Chère petite Anko.
Même si je regrette pas d'être parti, ce que je
regrette, c'est de ne pas t'avoir emmené. Mais si les regrets existent, c'est
peut être pour ne pas répéter les erreurs du passé. Alors, je suis revenu, pour
t'emmener avec moi. Pour toujours, dans un monde effrayant, fascinant,
fabuleux. Et on sera ensemble pour l'éternité.
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Anko
commençait en avoir marre. Elle n'avait qu'une envie, se tirer de ce bar
minable et rentrer chez elle. Alors qu'elle s'apprêtait à se lever, ledit Gaï la tira sur la piste.
"Lâche-moi,
j'ai pas envie de danser, marmonna t-elle excédée.
-Allez
ma belle, viens, insista Gaï, son éternel sourire Colgate aux lèvres.
-Bordel!
Je t'ai dit non, lâche-moi.
-Je
te promets que je suis un bon danseur.
-Si
elle ne veut pas, n'insiste pas, Anko ne cède pas
comme ça." Fit une voix ténébreuse qui les fit sursauter.
Anko crut tomber à la renverse ; c'était Orochimaru, en chair et en os, devant elle, son éternel
regard reptilien qui avait envoûté la jeune femme lors de leur première
rencontre. Le même sourire sadique aux lèvres qui la fascinait et la
terrifiait.
"T'es
qui, toi? Grogna Gaï.
-Moi,
juste un passant avec qui cette chère Anko
préfèrerait danser. Et plus si affinité.
-Te fous pas de moi.
-Anko? Fit Orochimaru, un sourcil
interrogateur. Tu veux venir avec moi ou avec ce naze?
-Avec
toi, Oro-kun.
-Bien,
sourit Orochimaru, la question est réglée."
Il
entraîna la jeune femme sur la piste, sous le regard éberlué de ses camarades.
Ils dansèrent, joue contre joue durant trois slows langoureux.
"Pourquoi
es-tu parti? Chuchota Anko, ses lèvres près de son
oreille. Pourquoi m'as tu abandonné sans un mot?
-Parce
que j'ai découvert quelque chose d'extraordinaire... et de risqué. Je voulais
t'y emmener, mais en même temps, je ne tenais pas à t'exposer à quelque danger
que ce soit, susurra son compagnon. J'en suis moi-même pas revenu indemne,
mais, maintenant, j'aimerai que tu viennes avec moi. Me suivras-tu, ma chère petite?"
Anko resta sans répondre, les yeux, rivés aux lumières des
projecteurs. Venir avec lui? C'était tentant. Non pas que cette chose
l'intéressait vraiment. Mais elle s'ennuyait. Et Orochimaru
était quelqu'un de si singulier qu'avec lui, elle ne s'était jamais ennuyée,
bien au contraire. Elle s'était sentie vivre.
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Je la serre contre moi, je sens la
peau soyeuse de son visage sous ma joue glacée. Je sais que même si à cet
instant, elle hésite, elle me suivra. Nous partirons pour cet endroit si
étrange. Ensemble.
"Orochimaru, me murmure t-elle à l'oreille. Tu ne me
laisseras plus, hein? Je m'ennuie tellement sans toi.
-Ne
t'en fais, petite Anko, désormais, je serai toujours
à tes côtés, et tu seras à mes côtés."
Je
sens ses lèvres posées sur ma joue, ses lèvres douces et chaudes qui m'ont
manqué durant ces trois longues années, que j'appelais dans mon sommeil. Je
pose doucement les miennes sur les siennes, baiser tentateur du serpent qui va
désormais entraîner une jolie Eve hors, non pas du Jardin d'Eden, mais bel et
bien loin du monde réel. Alors que le slow s'achève sur quelques
notes mélodramatique, je desserre mon étreinte à sa propre surprise, le
regard empli de panique. Non, Anko, ne t'inquiète
pas. Suis-moi.
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Surprise par ce baiser diabolique, Anko se laisse docilement embrasser. Elle doit être dans un
rêve. Un rêve qu'elle voudrait éternel. Puis, le slow s'achevant, il commence à
s'écarter. Elle panique. Mais le regard reptilien l'envoûte, elle se sent
faiblir. Et comme si il avait lu dans ses pensées, il lui murmure :
"Le
rêve commence maintenant, suis-moi."
Et,
sous le regard incrédule de ses camarades, sans un adieu, elle se laisse
entraîner dans les ténèbres de la nuit. Désormais, plus rien ne retient Anko. Elle suivra Orochimaru dans
ce monde mystérieux qu'il lui a parlé. Le reste s'évanouit dans les néons de la
boîte de nuit, celle où elle avait rencontré pour la première fois celui
qu'elle aimait. Et où elle l'a retrouvé, trois ans plus tard.
Chapitre 2 :
Dans le terrier du
lapin... ou d'un bien séduisant serpent
La lumière inondait le studio d'Anko. Cette dernière se réveilla, une bonne odeur de café
lui chatouillant les narines. Durant un moment, elle chercha à se rappeler ce
qu'elle avait fait hier soir. Puis, les souvenirs jaillirent à sa mémoire. La
soirée étudiante moisie. Le retour inopiné d'Orochimaru.
La nuit à ses côtés. Comment ils se sont aimés. Orochimaru.
Puis, une pensée angoissante lui traversa l'esprit. Elle sauta hors de son lit,
le drap tenu par une main et courut à la minuscule cuisine. Il était là,
faisant réchauffer du café. Quand il la vit, son visage s'éclaira de son
habituel sourire en coin.
"Je
vois que tu es en forme, ma chère Anko. Viens, j'ai
préparé un café noir, comme tu l'aimes.
-Oro-kun... Murmura la jeune femme incrédule. Tu es là?
-Tu
croyais que j'allais repartir comme un voleur, sans t'emmener avec moi?
-Oro..."
Elle
se jeta dans ses bras et l'embrassa. Ainsi, ce n'était pas un rêve.
"Oro... Répéta t-elle. Je suis si heureuse de te revoir. Tu
sais que j'ai vraiment détesté quand tu es parti sans rien dire.
-Oui,
je sais, soupira t-il. Je ne te demande pas de me pardonner, tu sais que je
suis incapable de ce genre de requête.
-Je
sais. Bon alors, tu me sers du café?"
La matinée passa assez rapidement. Orochimaru n'avait pas encore reparlé de l'endroit mystérieux
où il avait été durant ces trois années d'absence. D'ailleurs, il n'en eut pas
l'occasion ; Anko se mit en tête de ranger le
désordre occasionné par le retour de son amant. Elle attendait avec une
certaine appréhension qu'Orochimaru parle, mais ce dernier
se contentait de l'aider tout en la scrutant, la dévorant des yeux.
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Elle s'affaire, elle range, je
la regarde. Et elle me sourit d'un air contrit d'une chatte qui a renversé un
bol. Cet après midi, je l'emmène, loin de tout ça.
"Anko, n'emmène pas trop d'affaires, juste quelques
vêtements, cela suffira.
-Et
pour se nourrir? S'inquiète t-elle.
-Ne
t'en fais pas pour ça. Il y aura à manger en abondance."
Elle
s'approche de moi. Je regarde son cou. Je serai celui qui... Mais chaque chose
en son temps. Et nous deux, on l'a, le temps, le temps de rattraper ces trois
années de perdu. Tes trois années d'ennui profond. Petite Anko.
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"Qu'est-ce que c'est que cet
endroit?" Demanda Anko, devant l'entrée d'un
cinéma abandonné.
Après
le nettoyage avant le départ, Orochimaru avait invité
sa compagne à manger avant de se rendre dans un quartier sombre de la ville.
Ils s'étaient arrêtés devant l'entrée d'une salle de cinéma délabré. Anko tentait de cacher son angoisse ; Orochimaru
malgré tout l'effrayait. Il aimait parfois des trucs que la jeune femme
qualifiait de glauques. Mais là...
"C'est
ici." Répondit-il enfin, sur un ton carverneux.
Les
yeux d'Anko s'aggrandirent
de surprise. C'était donc ça le truc super mysérieux
qui le fascinait et l'avait fait disparaître de sa vie pendant trois ans? Elle
se sentit un peu déçue.
"Ne
te fies pas aux apparences." Reprit Orochimaru,
devinant ses pensées.
Il
l'entraîna à l'intérieur de la bâtisse. L'intérieur était encore en plus piteux
état que l'extérieur. De la poussière, des vitres cassés,
des bouts de bois jonchaient un tapis d'un rouge délavé. Une odeur de
pourriture y régnait et cela rendait l'air difficilement respirable. Ils avancèrent
jusqu'à la salle de projection. Mais Anko sentit sa
surprise grandir en entrant dans la salle. En lieu et place de l'écran blanc se
trouvait un trou béant qui donnait sur... sur le néant! Un guichet était
installé devant avec un drôle de bonhomme
qui semblait les attendre en souriant.
"Orochimaru-sama, je commençais à m'impatienter. Fit-il. Je
vois que vous avez amené votre dame. Vous ne mentiez pas en disant qu'elle est
particulièrement ravissante.
-Je
te remercie, Kankuro-kun. Vous savez que vous
devrez...
-Oui,
ne vous imquiètez pas. Je me rappelle parfaitement ce
que j'ai à faire. Allez, viens, ma chère Anko. Nous
partons pour un autre monde."
Avant
que la jeune femme ne puisse dire quoique ce soit, il la mordit violemment au
cou.
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Je sens le goût de son sang sur ma
langue. Je sens la stupeur agrandir ses beaux yeux limpides. J'entends sa
petite voix me murmurer :
"Mais,
pourquoi Orochimaru?"
Je
retire mes dents de sa peau fine. Quelques fines gouttes de sang perlènt que je m'empressais de lécher. Même son sang était
exquis. Vraiment, tu es délicieuse, ma petite Anko.
"C'est
pour signifier que tu es mon invitée... Et ma compagne." Lui murmurai-je à
l'oreille alors que je la retenais pour qu'elle ne tombe pas sous l'effet de la
douleur. Puis, une minuscule marque noir apparut à
l'endroit de la morsure. Désormais, nous nous quitterons plus.
"Orochimaru... Me souffle t-elle.
-Ne
t'inquiète pas. Tout va très bien aller maintenant."
Puis,
je l'entraîne sans problème vers le trou.
"Amusez-vous
bien, me souhaite Kankuro-kun. A bientôt.
-Oui.
A bientôt.
-J'oubliais
de vous dire qu'une fête se prépare. Il ne faut pas que vous la ratiez.
-C'est
enregistré."
Puis,
nous pénétrons dans le gouffre où nous basculons, elle et moi, enlacés.
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Elle tombe, mais elle est dans
ses bras. La douleur a fait place à une certaine appréhension. Anko ne pleure pas, ne regrette rien. Elle va enfin savoir
pourquoi Orochimaru a disparu pendant trois ans. Elle
nage dans un léger brouillard avant de plonger son regard dans celui de l'homme
qu'elle aime. Serpent adoré, je te suis, dans le terrier du lapin blanc. Dans
un monde inconnu.
Partie 2 :
Faceless ou le monde des mots
Fandom : Naruto, ainsi que des
allusions à l'univers de Loveless de Yun Kôga
Chapitre 1 :
Bottomless
Fandom : Naruto, Bleach
La chute semblait interminable. Tout
était sombre, angoissant. Anko s'accorchait
avec force à son compagnon.Puis, peu à peu, une
faible lumière apparut, dévoilant des murs de briques recouvertes de toute
sorte de choses : des cartes géographiques, des parchemins divers, des posters
de mangas. Tout ne sembalit
avoir ni commencement ni fin.
"Orochimaru...
-Ne
t'inquiète pas, on risque d'être en retard pour la fête, mais ce n'est pas très
grave."
Puis,
subitement, ils touchèrent le fond. Ils se trouvaient désormais dans un long
couloir sombre. Ils se relevèrent, un peu ankylosés.
"Avançons."
Décida Orochimaru.
Un
grand silence régnait ce qui n'était pas pour rassurer Anko.
Cependant, Orochimaru était sûr de lui. Ils
parvinrent à une salle immense avec une bonne cinquantaine de portes, toutes de
tailles et de couleurs différentes. Anko sembla de
plus en plus surprise.
"Qu'est-ce
qui y a derrière ces portes? Demanda t'elle.
-Ca...
Fit Orochimaru malicieux. C'est une surprise à chaque
fois."
C'est
alors qu'ils entendirent un bruit de roulette et une petite voix s'élever. Sur
un skateboard, une jeune fille vêtue d'un hakama et affabulée d'un katana
semblait comme affolée.
"Je
suis en retard! Terriblement en retard! Marmonnait-elle. En retard! En retard!
Pourquoi il ne m'a pas réveillée?
-Mais
c'est Hinamori-kun! S'exclama Orochimaru.
Yo! Hina...
-Je
ne peux pas rester! Répliqua la jeune fille leur passant littéralement sous le
nez sans les regarder. Je suis en retard!!!!"
Elle
se dirigea vers une porte rouge minuscule, pas plus haute que trois pommes,
avant de s'y engouffrer. Instinctivement, Anko se
précipita vers ladite porte et tenta de l'ouvrir. Mais elle était fermée à clé!
"Anko, on n'a pas la clé! Intervint Orochimaru.
-Mais
je voudrais savoir pourquoi cette fille, Hina-je-ne-sais-pas-quoi,
est en retard! Répliqua la jeune fille.
-Ah,
ça! Moi aussi, je l'ignore.
-Et
puis, continua Anko sur un ton boudeur, il y a quoi
derrière cette porte?
-Regarde
par la serrure!"
Le
visage d'Anko s'éclaira d'un sourire et elle
s'agenouilla, l'oeil collé par le trou de serrure et poussa un cri
d'émerveillement.
"Un
jardin! Comme il est magnifique! Je veux y aller, Oro-kun!"
Avant
que ce dernier ne puisse répondre quoique que ce soit, un gémissement s'éleva.
"Vou pouvez pas faire un peu moins de bruit!!!
-Qui
est là? Demandèrent Anko et Orochimaru
d'une seule voix.
-Là,
à vos pieds, bande d'abrutis!"
Ils
baissèrent la tête et s'aperçurent avec effarement que la "porte"
prenait la forme d'un humain.
"Qu'est-ce...
-Je
m'appelle Kuchiki Byakuya,
je suis le gardien de cette porte.
-Kuchiki...
-Oui,
c'est moi même. D'habitude, je ne fais pas l'imbécile à garder une stupide
porte, je fais quand même partie d'une famille noble, mais le gardien habituel
s'est mis en grève. Je dois le remplacer.
-Le
gardien habituel?
-Oui,
Abarai Renji est mon valet,
cette porte donne sur la propriété de Seireitei, une
des dépendances de
-J'ignorais
qu'il y avait une Reine, S'exclama Orochimaru.
-Ben
tu crois que ce monde dans lequel tu as foutu ton bazar la dernière fois s'est
crée comme ça? Absolument pas! C'est
-Qui
est cette Reine? S'enquit Anko.
-Question
stupide! Bon, vous voulez entrer, oui ou non?
-Evidemment
que oui!
-Dans
ce cas, vous devez prononcer les mots magiques et la porte s'ouvrira.
-Euh...
S'il te plait?
-Crétine!
Ce n'est pas ce mot. Toi, Orochimaru, tu dois les
connaître, puisque tu es venu.
-Non,
la dernière fois, je suis entré par une porte qui faisait pas tant de
grimaces."
Byakuya soupira, complètement excédé.
"La
sécurité a été renforcé. Répète après moi : Initialisation...
-Initialisation...
-Ouverture!
-Ou...
Quoi? C'est tout?
-Oui,
c'est tout. Ah!!! J'oubliais, quand tu croiseras Kabuto,
dis-lui d'arrêter de faire des blagues de mauvais goûts.
-Bon,
ok... Alors.... Initialisation... Ouverture!"
Byakuya disparut et la porte s'ouvrit. Orochimaru
prit la main d'Anko en souriant. Ils pénètrèrent à leur tour dans le jardin...
To Be Continued....