Thème 27/28 : Débordement/Médicament

Titre : Pour aller mieux...

Auteur : gossip Coco

Manga : Bleach de Tite Kubo

Genre : Yaoi, romance

Rating: PG -13

Pairing: Ikkaku x Yumichika

Disclaimer : Les personnages sont la propriété de Tite Kubo.

Résumé : Après un combat, Ikkaku est blessé, Yumichika se charge de luiu administrer les soins médicaux à sa façon...

 

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            "Il vous faut vous reposer, Madarame-dono, fit Iemura Yasochika, officier de la Quatrième Division. Vous avez été blessé au ventre en vous battant contre ce hollow.

-Tu me les casses, trouffion de...

-Veuillez baisser d'un ton, Reprit fermement l'officier médecin qui se contenait pour ne pas le baffer. Vous êtes dans un hôpital, pas dans vos Quartiers!

-Eh bien, eh bien que se passe t-il ici? S'exclama Yumichika en pénétrant dans la chambre. On se chamaille? Comment ça va Ikkaku?

-Bof... A chier.

-Evidemment, bougonna Iemura. Votre compagnon s'agite inutilement alors qu'il lui faut du repos.

-Je vois. Je m'en occupe. Pendant ce temps, apporte-nous de quoi becqueter, je crève de faim."

Iemura crut s'étrangler de colère. Comment ce type efféminé qui se prétendait guerrier ose lui parler sur un ton aussi désinvolte, comme s'il était un domestique de la Onzième? Il se retira en marmonnant entre ses dents que "la Onzième manquait cruellement d'éducation et de raffinement". Ikkaku soupira d'aise quand l'officier referma la porte les laissant seuls.

"Enfin parti. Il me gonfle ce type qui se croit beau et tout.

-Oui, je compatis. Cependant, il avait raison sur un point : arrête de t'agiter ou je te ligote moi-même au lit."

Ikkaku crut s'étouffer. Cela lui rappela quelques souvenirs, notamment comment Yumichika l'avait littéralement enchaîné à lui lors de leur première rencontre dans le Rukongaï.

"Montre-moi voir tes blessures." Reprit le Cinquième Siège.

Ikkaku dévoila son torse dont  l'épais bandage posé par Iemura était tâché de sang. Avec amour, Yumichika le caressa, les sourcils quelque peu froncés dans une attitude de profonde réflexion.

"A quoi penses-tu? S'interrogea le chauve.

-Que tu es à ma merci! Répliqua malicieusement l'officier aux faux cils.

-Tu crois ça? Peut être que je guérirais plus vite, si j'avais droit à un câlin.

-Vraiment?"

La réponse de Yumichika n'était empreinte ni de sarcasme ni de lassitude, mais plutôt de provocation. Parce que c'était une sorte de jeu. A celui qui céderait le plus facilement à l'autre. A ce baiser libérateur et débordant de tendresse où seul l'instant présent comptait. Et cette fois, ce fut Yumichika qui céda...