16/4/21. Invincible, sans égal, Toi et moi, Violence ; pillage ; extorsion

Titre : Ne meurs pas sans moi

Auteur : gossip Coco

Manga : Bleach de Tite Kubo

Genre : Angst, yaoi, romance, POV Yumichika

Rating: PG -13

Pairing: Ikkaku x Yumichika

Disclaimer : Les personnages sont la propriété de Tite Kubo

Résumé : Les pensées de Yumichika devant le combat Ikkaku vs Monsieur Volcano (spoil des chapitres 204/205/206 environ)

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Qui l'aurait crû? Venant d'un membre de la Onzième Division, trembler pour ce que les autres prennent pour mon meilleur ami, que moi je vois comme l'être que j'aime, que je chéris chaque jour toujours un peu plus, bref, trembler de peur à l'idée de te voir mourir. Une telle pensée est si égoïste, si abjecte alors que je fais partie de l'élite de la Onzième. Pourtant... Ikkaku, pourquoi me fais-tu vivre ça? Je te vois, tu es complètement en sang, et pourtant tu ris, tu t'amuses. Le type, cet humain de l'école d'Ichigo me pose cette question :

"Vous vous amusez? Vous ne pouvez pas vous entraider? Mais toi, tu es sûr que ton copain va gagner, n'est-ce pas?

-Bien sûr que non!" Répliquais-je.

Ma voix a t-elle tremblée? J'en suis sûr. Et de nouveau ce type me parle, me pose des questions qui m'embarrassent un peu.

"Quoi??? T'es taré!!! Qu'est-ce que tu feras si il venait à mourir."

Je respire. Je dois me montrer assurer, ne laisser échapper aucune faiblesse.

"Si c'est ce chemin que le destin a choisi pour nous, alors nous le prendrons!"

Je ne veux qu'il voie mon visage. Je ne veux pas qu'il voie le doute dans mon regard. Parce qu'au fond de moi, je sais pertinemment que je ne pourrais jamais accepter de te voir mourir, Ikkaku. Mais je dois me faire violence. Violence de ne pas intervenir. A chaque nouveau combat que tu livres, je te laisse aller, je garde mon air impassible, pour ne pas te déstabiliser. Pour te montrer la confiance que j'ai envers toi. Et c'est vrai, j'ai confiance en toi, en tes capacités. Mais j'ai si peur que tu me laisses si seul. Il y a le Capitaine et le Vice Capitaine. Mais pourront-ils remplacer ce que tu m'offres? Non, Zaraki a Yachiru et Yachiru a Kenpachi. Tout comme je t'ai et je suis à toi. Depuis si longtemps maintenant.

Alors comme ça, tu l'utilises enfin, ton bankai? Sacré toi! Il n'y en a pas deux comme toi, Ikkaku. C'est peut être pour ça qu'on ne comprend la valeur de quelque chose qu'une fois qu'on la perdue. C'et aussi pour ça que je tiens à toi. Parce qu'on se comprend, dans les longs silences de nos têtes à têtes, dans l'étincelle de nos regards échangés, dans nos baisers, parfois volés. Ces instants me sont si précieux, et je sais que cela ne pourra devenir que des souvenirs si tu perdais un combat. Cette idée me serre le coeur, comme un coup de poignard. Mais peu à peu cette insupportable attente se dissipe, tu prends le dessus sur ton adversaire, je le vois et un sourire s'échappe de mes lèvres. Puis, tout s'achève, dans un fracas assourdissant, le combat s'achève et le silence retombe, doucement.

Je m'approche, en souriant, mais encore un peu tremblant. Tu es là, gravement blessé, mais tu respires. Tes yeux se tournent vers ton Zanpakutô brisé. Je sais à quoi tu penses, tu repenses à notre première rencontre avec le Capitaine dans le rukongaï. Moi, mes souvenirs remontent plus loin. A ce jour, où j'ai dû apprendre à avoir confiance en toi, dans la douceur du baiser du vainqueur.

"Tu peux le dire, tu as de la chance d'être en vie, Ikkaku. Lui dis-je en riant.

-Putain, ouai." Me réplique t-il, un éclat particulier dans le regard.

Et doucement, il m'offre de nouveau ses lèvres en signe de victoire.